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UNE VISITE AU CIMETIÈRE.



Salut ! champ des tombeaux ! terre paisible et sainte,
De larmes arrosée et d’espérance empreinte !
Qu’un autre en t’abordant pâlisse avec effroi,
Qu’il se trouble et s’enfuie, il peut trembler ; mais moi,
Moi dont la vie, hélas ! a perdu sa chimère,
Pour qui le pain est dur et l’espérance amère,