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DE NAPOLÉON.


Te voilà parmi nous, ô géant des batailles !
Et ta présence auguste, enflammant les esprits,
Défendra, mieux encor que de fortes murailles,
Ton superbe Paris.

Quel Français, prosterné devant ce mausolée,
Ne sentira son cœur, tout palpitant d’orgueil,
S’embraser plus ardent à la flamme exhalée
De ce noble cercueil ?

Ombre chère et sacrée ! à nous seuls ta mémoire !
S’il faut combattre encor l’insolent étranger,
L’univers apprendra que nous avons ta gloire
Et la nôtre à venger.