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« Que de ces jours d’effroi l’Europe se souvienne ;
« Oui, c’est ma France encor, ma France aux grands destins,
« Qui de Moscou fumant, et de Rome, et de Vienne,
 « Connaît tous les chemins.

« Ne peux-tu, de nouveau t’élançant dans l’arêne,
« Aux murs du vieux Kremlin planter ton étendard,
« Et sous tes pieds vainqueurs fouler en souveraine
 « La pourpre des César ?

« Des peuples généreux, proclamant ton symbole,
« Se lèveront partout prêts à te seconder,
« Car tu reçus de Dieu le glaive et la parole
 « Pour abattre et fonder.

« Ton astre éblouissant, dans nos sombres tempêtes,
« Comme un soleil éteint n’a pas quitté les cieux ;