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LE BAPTÊME

De leurs sujets soumis l’aveugle obéissance
Aux monarques heureux.

À plus d’un front lassé la couronne est pesante ;
Même on a vu parfois
Le sceptre s’échapper d’une main impuissante
À soutenir son poids.

Et des partis rivaux quand les luttes profondes,
Par des coups incessans,
Du vaisseau de l’état ballotté sur leurs ondes
Assaillissent les flancs ;

Ton aïeul, quelque jour, instruisant ta jeunesse
Te dira, noble enfant,
Ce qu’il faut de vertu, de force, de sagesse,
Pour régner triomphant.