Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/198

Cette page a été validée par deux contributeurs.
162
LE BAPTÊME

Dont le Roi qui s’avance et sa famille aimée
Apportent les présens.

Plus cher que les joyaux dont leurs fronts se couronnent
À nos yeux éblouis,
Plus cher que tous leurs biens, le trésor qu’ils te donnent,
Roi des Rois, c’est leur fils ;

Leur fils, leur premier né, leur plus riche espérance,
Qu’ils sont venus t’offrir ;
Car ils savent, Seigneur, qu’avant d’être à la France,
Il doit t’appartenir.

Ils savent que tu tiens la force et la victoire
Dans tes puissantes mains,
Et seul fais resplendir la véritable gloire
Au front des souverains.