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DU COMTE DE PARIS.


Le temple est préparé, l’autel déjà rayonne,
Et l’airain, dans les airs,
Aux superbes accens du bronze qui résonne
Mêle de saints concerts.

Un cortége imposant de la divine enceinte
Franchit l’antique seuil,
Et sous ses nobles pas tressaille la nef sainte
Et d’amour et d’orgueil.

Mais au Dieu des chrétiens qui donc rend cet hommage
Auguste et solennel ?
Est-ce l’encens, la myrrhe, ou l’or qu’un nouveau mage
Vient offrir à l’autel ?

Non, ce n’est point l’or pur, ni la myrrhe embaumée,
Ou le divin encens,