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À un Ami.



Oh ! pourquoi dans mon sein ne pas verser ta peine ?
Pourquoi me dérober tes déchirans soucis ?
Mon cœur en veut sa part, le nœud qui nous enchaîne
Pour souffrir isolés nous a-t-il réunis ?

Comme un esprit aimant que le Seigneur envoie
Pour veiller sur mes pas et les couvrir de fleurs,
Ne veux-tu donc sur moi répandre que la joie,
Et garder pour toi seul le secret de tes pleurs ?