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LE PARDON DE L’INFIDÈLE.

« Effacer de ce cœur brisé, mais qui t’adore,
 « Les maux qu’il a soufferts.

« Oh ! rends-moi mon bonheur, oh ! rends-moi mon délire ;
 « Tendre comme autrefois,
« Viens, le pardon t’attend, et sur ma bouche expire
 « Le reproche sans voix. »

De celle qu’il aimait sa plainte est entendue ;
Elle était sur le seuil, l’écoutait, et soudain,
S’élançant d’un seul bond, palpitante, éperdue,
Les yeux baignés de pleurs, vient tomber sur son sein.