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DE L’INFIDÈLE.


« Et dans tes yeux voilés d’une langueur timide
 « Se peignaient tous ses feux,
« Comme on voit rayonner dans un cristal humide
 « L’éclat brillant des cieux.

« Et ton ame était pure, ô ma jeune maîtresse,
 « Comme un parfum divin
« Qui de l’urne des lys s’exhale avec ivresse
 « Au souffle du matin.

« Ah ! sans doute une erreur de mon rival complice
 « Aura trompé tes sens,
« Toi dont le chaste cœur ignorait l’artifice
 « Des mensongers accens.

« Non, tu n’es pas coupable, et tu pourrais encore,
 « Dans mes bras entr’ouverts,