Cette page a été validée par deux contributeurs.
102
LE PARDON
« Tes baisers, tes sermens, voilà, voilà les charmes
« Qui t’ont donné mon cœur.
« Comment ne pas t’aimer, quand, d’une voix émue
« Où tremblait le désir,
» Tu résistais en vain, rougissant à ma vue
« De trouble et de plaisir ?
« De tes seize printemps la beauté virginale,
« Dans sa naissante fleur,
« Brillait comme un rayon de l’aube matinale
« Sur ton front séducteur.
« L’amour, en se jouant, de tes lèvres de rose
« Entr’ouvrait le corail,
Bijou voluptueux, frais écrin où repose
« Un double rang d’émail ;