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DE L’INFIDÈELE.
« À moi donc le parfum de la rose embaumée
« Dont se pare Eucharis,
« Et le baiser brûlant de ta lèvre enflammée,
« Attrayante Naïs.
« Viens, Nina, que ta voix éclatante et sonore
« Commence un chant joyeux ;
« Vois, pour te le payer, ma coupe est pleine encore
« D’un vin délicieux.
« Jetez, jetez des fleurs, brûlez l’ambre et la myrrhe ;
« Qu’étincelant de feux,
« Chargé de mille encens, l’air qu’ici l’on respire
« Enivre et rende heureux.
« C’est bien, c’est bien, Nina, de ta voix caressante
« Vive à jamais les chants !