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REGRETS D’UNE JEUNE FEMME.



Je suis jeune, et déjà le souffle du destin
A fait plier ma tête et flétri ma couronne ;
Du printemps de mes jours le pâlissant matin
Est triste et déjà sombre ainsi qu’un soir d’automne.

C’est en vain qu’on m’entraîne au milieu des concerts,
Des bals éblouissans, des pompes du théâtre ;