Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/100

Cette page a été validée par deux contributeurs.
64
L’ANGE ET LA FÉE.

On respirait tendres soupirs
Du chevalier et de la fée.

Quand le destin brisa leurs nœuds,
Tout en pleurant d’être immortelle,
« Ô mon Gonzalve ! à tes neveux
« Mon amour restera, » dit-elle.

Depuis, envers les descendans
Du héros cher à sa tendresse,
Toujours par des dons séduisans
La fée acquitte sa promesse.

Et ce jour-là, pour vous doter,
Jeune enfant qui naissiez à peine,
Elle voulait faire éclater
Sa munificence de reine.