SES, marchand de meubles et très-médiocre écrivain, né à Avignon, d’une famille juive].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la France littéraire », au nom littéraire qu’il avait adopté, MOSSÉ.
+ MOTTELAY [J.-Charles MOTTELEY]. Voy. la « France littéraire ». t. Xl, 341. MOTTEVILLE (Françoise BERTAUD, dame de), auteur douteux. Mémoires pour servir à l’histoire d’Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, par Me de Motteville (rédigés par Blaizot Des- bordes, suivant le « Dictionnaire social et patriotique » de Le Fèvre de Beauvray). Amsterdam, Changuion, 1723, 3 vol. in-12 — Nouv. éd., revue, corrigée et augmentée de notes et du portrait de la reine. Ams- terdam, Fr. Changuion, 1750, 6 vol. in-12.
Souvent réimprimées. Voy. « la France littéraire ». On lit dans le « Journal des Savants » qu’un M. MAYER fit imprimer ces Mémoires en Hollande. A.-A. B.-r.
La meilleure édition de ces « Mémoires » est celle publiée à Paris en 4 vol. grand in-18 (Charpen- tier, 1853) ; le texte, accompagné de notes, a été revu sur une copie faite par Conrart et conservée à la bi- bliothèque de l’Arsenal ; elle offre une rédaction moins achevée, mais souvent plus franche et plus hardie que le texte déjà imprimé ; malheureusement elle ne cou- tient qu’une faible partie de ces « Mémoires ». Voir d sur Mme de M. une notice de M. Sainte-Beuve dans les « Causeries du lundi », t. VII.
MOTUS, pseudon.[MM. DUMANOIR, LAF- FILLARD, MALLIAN et Eugène DE MONVAL]. La Muette des Pyrénées, pièce en deux tableaux et en prose, mêlée de vaudevilles ; représentée sur le théâtre de M. Comte, le 30 mai 1828. Paris, Duvernois, 1828, in-8. + Une note manuscrite de Quérard signale ces in- dications comme douteuses. MOUCHE (l’abbé), pseudonyme [E.-G.-F. DE LANTIER]. Les Travaux de Monsieur. Londres, 1784, in-12.
+ Quelques exemplaires contiennent un morceau de 12 fts non chiffrés, intitulé « Le Déjeuner de M. An- toine Bernard », qui fut intercalé entre les pages 80 et 81.
MOUCHE (Une), pseudonyme [de BROUIL- HONY]. Mémoires d’, mis en ordre et rédigés par Bono Ilhury (anagramme du nom de Fauteur). Paris, de l’imp. de Dondey-Du- pre fils, 1828, in-8. + MOUCHE (une) [l’abbé A. CORDIER]. Les Aventures d’une mouche, écrités par elle-même. Paris, 1865, in-12. MOUCHERON (C.-A.), premier aide de MOULINET + Voir sur cette société l’ouvrage de M. A. Dinaux sur les sociétés badines et burlesques, publié par M. G. bBrunet. Paris, 1866, 2 vol. in-8 (t. 1). + MOUCHERON [MOUCHERON-SAINT- HONORINE]. Histoire critique et raisonnée des théâ- tres. (T. I et unique.) Paris, an IX, in-18. Avec Laffilard et Gédéon. 1208 e camp du général des Gobe-Mouches, pseu- don. [le comte FORTIA DE PILES]. (Avec Guys de Saint-Charles) : Omniana, ou Extrait des archives de la Société uni- verselle des Gobe-Mouches, dédié à S. S. le président, fondateur et général en chef. Paris, Maradan, 1808, in-12, avec une grav. MOUHY (le chev. de), nom nobiliaire [Charles de FIEUX, neveu du baron de Lon- gepierre]. Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la France littéraire » à MOUHY.
MOULIÈRES (A. J. R. D. B. de), nom abréviatif [A.-J. RAUP DE BAPTESTEIN DE MOULIERES). Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la France littéraire », à RAUP.
MOULINET (Nic. de)[1], sieur du Parc, gentilhomme lorrain, pseudonyme [Charles SOREL].
I. La Solitude, ou l’Amour philosophi- que de Cléomède. In-4. Réimprimé sous le nom de l’auteur.
II. Les Amours de Floris et de Cléonthe. Paris, Sanlecque, 1613, in-12.
III. Agréables diversités d’amour, conte- nant cinq histoires tragiques de ce temps ; sur les Aventures de Chrysoar et de Fili- mène. Paris, Millot, 1614, in-12.
IV. La Vraye Histoire comique de Francion. Rouen, 1641, in-8. — Nouvelles éditions, sous le titre de « Histoire comi- que de Francion. » Rouen, 1663 ; Paris, Besongne, 1673 ; Leyde, Drummond, 1685, 2 vol. in-12. — Autre édition, revue et corrigée par Nathanael Duez, maistre de langues. Leyde, les Hackes (Elzev.), 1688, 2 vol. in-12., et Leyde, Drummond, 1721, 2 vol. in-12.
La première édition ne contient que sept livres ; les suivantes en contiennent douze.
+ Sorel a désavoué ce roman, qui n’est point sans mérite et sans originalité, et comme il a existé un auteur nommé Nicolas de (ou du) Molinet, sieur du Parc, il serait possible que Sorel n’eût fait que revoir ou conti- nuer cet ouvrage. Dans l’édition d’Amsterdum (Rouen), 1697, le texte est annoncé comme mis en meilleur
- ↑ Et non Du Moulinet, comme nous l’avons imprimé par erreur, tom. 1, col.. 1179 c.