Page:Quérard - La France littéraire, t. 9, 1838.djvu/595

Cette page n’a pas encore été corrigée

en Italie, et sur la religion primitive des fondateurs de Rome. Nantes, de l’impr. de Mellinet-Malassis, 1825, in-8 de 40 pages.

Extrait du « Lycée armoricain ».

Les trois morceaux tirés du Lycée armoricain que nous citons dans cette Notice ne sont pas les seuls dont M. Ursin ait enrichi ce recueil ; mais ce sont les seuls qui, à notre connaissance, aient été tirés à part.

— Voyage à Vichi et promenade en Auvergne (en vers et en prose). Nantes, de l’impr. de Vict. Mangin, 1819, in-8 de 40 pages.

Ce voyage se fait lire avec plaisir, même après celui de Chapelle et de Bachauinont, et il a un mérite de plus, c’est qu’il instruit en amusant.

M. Ursin a en portefeuille une tragédie intitulée Charles-Marlel, et deux comédies en cinq actes et en vers : l’Homme aux paradoxes et l’Épicurien.

(Biog. univers. et port. des contemp.)

URSIN BARBAY, architecte-géomètre, ancien arpenteur royal.

— Traité élémentaire sur l’astronomie, la géographie et la géométrie, sphères et globes de verre ; suivi de tableaux, cartes et dessins nécessaires à l’explication de ce traité. Paris, Dentu, 1817, in-8 de 56 pag., avec 4 planches, 2 fr. 50 c.

URSINS (Anne-Marie de La Trémoille, princesse des), femme célèbre dans les dernières années du règne de Louis XIV ; morte à Rome, le 5 décembre 1722, âgée de 80 ans.

— Lettres inédites de madame la princesse des Ursins, précédées d’une Notice biographique sur madame des Ursins, par Léopold Collin. Paris, Léopold Collin, 1806, in-12, 2 fr. 50 c.

— Lettres inédites de madame de Maintenon et de madame la princesse des Ursins. Paris, Bossange frères, 1826, 4 vol. in-8, 28 fr.

Voy. sur ces Lettres l’article Maintenon.

URSON (d’). — Coutume d’Anjou, mise en nouvel ordre, par d’Urson, et corrigée par Chevraye. Château-Gontier, 1733, in-12.

URTIN (Aristide). — Observations sur les communautés religieuses non autorisées, et sur la prohibition dont elles sont frappées pour recevoir des libéralités testamentaires, Valence, de l’impr, d’Aurel, 1835, in-4 de 36 pages.

URTIS, avocat. — Nécessité du maintien de la peine de mort, tant pour les crimes politiques que pour les crimes privés. Paris, Levavasseur, 1831, in-8, 6 fr.

URTUBIE (Théod.-Bernard-Simon, dit le chevalier d’), général d’artillerie[1], puis commandant de l’artillerie de la dix-septième division militaire jusqu’en août 1797 ; plus tard, lorsque son âge et ses infirmités l’obligèrent de prendre sa retraite, administrateur de la caisse d’amortissement ; né à La Fère (Aisne), mort en 1807.

— * Petit (le) Manuel de l’artilleur, ou Instruction par demandes et par réponses sur plusieurs objets d’artillerie; par M. le chev. ***. Bastia, Bastini, 1785, in-12.

— Le même ouvrage, sous ce titre : Manuel de l’artilleur, contenant tous les objets dont la connaissance est nécessaire aux officiers et sous-officiers de l’artillerie, suivant l’approbation de Cribeauval. Ve édition, totalement revue et augmentée de deux chapitres sur l’artillerie à cheval, et sur les manœuvres des pièces de campagne avec l’infanterie, et entièrement refondue quant à la partie chimique. Paris, an iii (1795), in-8, avec 14 pl., 5 fr.

Le Manuel de l’artillerie, qu’on doit au général d’Urtubie, est le premier ouvrage de ce genre qui ait paru : il réunit sur-le-champ tous les suffrages, et devint le livre indispensable de tout officier d’artillerie. Si « l’Aide-Mémoire » du général Gassendi a depuis été préféré, c’est par une raison qui n’ôte rien au mérite du Manuel. A mesure qu’un art se perfectionne, les derniers écrits qui en traitent doivent nécessairement l’emporter sur les premiers, par cela seul qu’ils en présentent l’état actuel. La primauté n’en reste pas moins à celui qui n’a été devancé par personne, et dont le livre a servi de modèle à de plus récents.

Heureux qui les premiers marchent dans la carrière !

URVILLE (J. d’). Voy. Dumont d’Urville.

USANNAZ (A.). Voy. Vsannaz.

USLAR (le général). — Sur l’incursion du major Schill dans le royaume de Westphalie. Bruxelles, 1809, br. in-8.

USSÉ (madame d’), vécut dans le xviiie siècle. Elle est auteur de quelques vers de société, insérés dans les « Amusements du cœur et de l’esprit ».

  1. Le chevalier d’Urtubie avait un frère (Louis-Jean-Charles) aussi général d’artillerie, mort en 1809, mais de qui l’on ne connaît aucun écrit.