MICHÉ (Godefroy-Alex.), ingénieur en chef au corps roy. des mines ; né à Paris, le 5 avril 1755, où il est mort, le 19 mars 1820.
On trouve de cet ingénieur, dans le Journal des Mines de 1795 à 1815 les divers mémoires suivants : Essai d’un Manuel du voyageur métallurgiste (t. Ier, 1795). — Découverte faite par MM. Miché et Cordier du schorl rouge dans le département de la Haute-Vienne (tom. III, 1796). — (Avec MM. Mathieu et Duhamel) Mémoire sur le boisage des galeries de mines (tom. IV, 1796). — Rapport sur les fourneaux propres à la cuisson du plâtre ou de la chaux (tom. XI, 1802). — Rapport sur le pyromètre de Wedgwood (tom XIV, 1803). — Rapport sur les travaux faits dans la montagne dite les Foraux, près d’Excidenil (Dordogne), tom. XXXVII, 1815).
Il a donné une édition rectifiée et entièrement refondue de « l’Architecture pratique », de Bullet (1812, in-8).
MICHEL (Jean), poète gascon ; né à Nîmes, vers le milieu du xviie siècle, dans une classe obscure, mort en 1700.
— Embarras (l’) de la fieïro dé Beaucaïro. (Ponema) en vers burlesques. Amsterdam, Daniel Pain, 1700, in-8 ; on Beaucaire, 1783, in-12.
Poëme qui a été très-souvent réimprimé depuis la première édition qui fut publiée vers la fin du xviie siècle. M. Brunet en cite une édition de Nîmes, in-8, 3 à 4 fr. Il a été aussi inséré dans le « Recueil des poètes gascons » (Amsterdam, 1702, 2 vol. in-12), où l’on trouve encore de Michel des sonnets et des chansons, la plupart du genre burlesque.
— Œuvres (ses). IVe édit. Amsterdam, Daniel Pain, 1700, in-8.
MICHEL. — Ordonnances militaires du Roi appliquées au détail du service. Paris, F. Léonard, 1710, 1714 ; ou Luxembourg, 1728, in-12.
MICHEL, médecin. — * Observations sur la peste qui règne à Marseille. Lyon, 1721, in-12.
Avec Bertrand.
MICHEL (l’abbé), ancien supérieur du séminaire de Saint-Firmin.
— * Méthode courte et facile pour rappeler à l’unité de l’Église ceux qui en sont séparés. Bordeaux, 1728, in-12.
MICHEL (Pierre), ancien maire de Toul, sa patrie ; né le 5 mai 1703, mort le 24 mai 1755.
— Réponses aux journalistes de Trévoux. 1733, in-4.
— * Système chronologique sur les trois textes de la Bible, avec l’histoire des anciennes monarchies expliquée et rétablie. Tome Ier (et unique). Toul, Vincent ; et Paris, Briasson, 1733, in-4.
MICHEL, de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
— * Triomphe (le) de l’amour, ou le Serpent caché sous les fleurs : Qui legitis flores, etc. (poëme en prose en xii chants). Londres et Paris, Duchesne, 1755, in-12.
Le libraire Duchesne chercha à vendre ce poëme accolé à la « Brochure à la mode » de Marescot (voy. ce nom), publiée la même année, comme si le poëme eût été la seconde partie de la « Brochure ». Les deux auteurs ne furent pas satisfaits de cet arrangement, qui ne plut pas davantage aux acheteurs.
MICHEL, médecin de la faculté de Montpellier.
— Observations (nouv.) sur le pouls, par rapport aux crises. Paris, 1757, in-12.
MICHEL, contrôleur de la maison de Stanislas, roi de Pologne.
— * Recueil des fondations et établissements faits par le roi de Pologne. Lunéville, 1762, in-fol.
MICHEL. — Indicateur (l’) fidèle, ou Guide des voyageurs à Paris. Paris, 1764, 1765, 1775, in-4.
MICHEL, d’Avignon. — Peinture (la), poëme cour, aux jeux floraux, en 1767. 1767, in-8.
MICHEL, docteur médecin. — Essai sur les moyens d’améliorer les études actuelles des colléges. Paris, Fétil, 1769, in-12.
MICHEL, bachelier en médecine.
— Tableau de l’économie animale, trad. d’une thèse soutenue à Nanci. Nanci, Larnort, 1769, in-8.
MICHEL (J.-F.-M.). — Histoire de la vie de Rubens. Bruxelles, 1771, in-8.
MICHEL (S.-N.), alors de l’Académie royale d’écriture, et maître de mathématiques des pages du comte de Clermont.
— Traité de perspective linéaire. Paris, 1771, in-8.
MICHEL (l’abbé Jean-André), prêtre de l’ancienne communauté de Coutances, licencié ès-lois, ancien avocat au parlement ; membre de la Société académique de Cherbourg, de la Société des sciences, belles-lettres et arts, et du Portique républicain de Paris ; né à Valognes, le 21 avril 1749.
— Discours sur l’immortalité de l’ame. 1789, in-4-
— Éloge de Louis XII, surnommé le Père du peuple ; discours qui a concouru pour le prix de l’Académie française en 1785. Londres, et Paris, 1786, in-8.
— Éloge funèbre de Messire J. Marduel, docteur de Sorbonne et curé de S. Roch. Paris, Lottin de St.-Germain, 1787, in-4.