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a composé le premier volume du Dictionnaire de chimie où l’on admire encore l’article acide. Les recueils auxquels Guyton de Morveau a participé sont: la Collection académique de Dijon, le Journal de physique ; le Journal des savants, le Bulletin des sciences de la Société philomatique, les Annales de chimie, le Journal des mines, le Journal de l’École polytechnique, les Mémoires-de l’Institut, et, suivant Ersch, quelques journaux allemands publiés par Crell, Scherer, Nicholson et autres. La nomenclature que nous devrions donner aujourd’hui des divers mémoires de Guyton de Morveau serait trop incomplète, nous préférons ne la donner que dans notre Supplément.

GUYTON-MORVEAU (madame Picardert, et depuis madame), épouse du précéd.

On doit à madame Guyton-Morveau la traduction, souvent attribuée à son mari, des Mémoires de chimie de Scheele (1785), et celle du Traité des caractères extérieurs des fossiles, de Werner (1790). Voy. ces deux noms.

GUYTON DE MORVEAU (N…), frère de Louis-Bernard.

— Traité curieux des charmes de l’amour conjugal. Berlin, et Bâle, Decker, 1784, in-8.

C’est une traduction ou plutôt un extrait du latin de Swedenborg, et qui a été publ. sous le pseudon. de Brumore.

— Vie privée d’un prince célèbre, ou Détail des loisiis du prince Henri de Prusse, dans sa retraite de Reinsberg. Veropolis, 1784, in-8, et Berlin, 1785, in-18.

Publiée sous le nom de Baumore, sous lequel l’auteur était connu dans la maison du prince Henri.

GUZMAN Y CARBIÒN (D. Antonio de), capitaine de navire de la marine royale d’Espagne, né à Saint-Luc de Barrameda, le 26 octobre 1764.

— Exposicion de los hechos que pueden calificar la conducta politica que observò et capitan de navio graduado y del puerto de Malaga. D. Antonio de Guzman, desde el anno de 1808 hasta junio 1813 que entro en Francia. Paris, de la empr de Rougeron, 1816, in-folio de 4 pages.

Ne s’est pas vendu.

— Relation de meritos y servicios, etc. Paris, de la misma empr., 1818, in-fol de 12 pages.

GYLLENBORG (le comte Gust.-Fréd. de), littérateur suédois du XVIIIe siècle, mort en 1809.

Cet écrivain est auteur de divers ouvrages dramatiques et autres, écrits en langue suédoise ; sa tragédie intitulée : Sune Jarl, ou la Mort de Sverker, est le seul qui ait été traduit en français. Cette traduction, due à M. Vincens Saint-Laurent, fait partie des « Chefs-d’oeuvre des Théâtres étrangers. ».


FIN DU TOME TROISIÈME