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et Chautnerot, 1819, 3 vol. in-12, 7 fr.50.

— Pont de Veyle, ou le Bonnet de docteur, vaudeville en un acte (et en prose). Paris, Mme  Masson, an x (1802), in-8.

— Proverbes dramatiques. Paris, Ladvocat, 1819, 2 vol. in-8, 12 fr.

Ces deux volumes contiennent vingt proverbes, qui sont : Tom. Ier : Plus de bruit que de besogne. — Bon chien chasse de race. — Il faut bien prendre ce que le ciel nous envoie. — Ne jugeons pas sur l’apparence. — Il ne s’agit que de s’entendre. — Les Jeux de la Bourse, ou Songeons au lendemain. — Tout va bien, tout va mal, ou il en parle à son aise. — Tout va bien, tout va mal, ou le Lendemain. — Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, ou Sortie d’un théâtre des boulevards. — La fin couronne l’œuvre, ou le Garde-chasse maire de village. — Qu’allait-il faire dans cette galère ? Tom. II : Tout ce qui reluit n’est pas or. — L’habit ne fait pas le moine. — L’Ambassadeur de Perse, ou Chacun de son métier. — Le Vieux coquet, ou Bien n’est bon comme le fruit défendu. — Comme on connaît les saints, on les honore. — L’Auteur avare, ou Chacun vit de son métier. — L’Habitude est une seconde nature. — L’Homme propose et la femme dispose, ou les Trois caricatures. — On ne connaît pas ce qu’on désire.

— Pygmalion à Saint-Maur, farce anecdotique (1800). Voy. Étienne.

— Quel est le plus ridicule ? ou la Gravure en action, folie-vaudev. en un acte. Paris, Roux, an ix (1801), in-8.

Avec Étienne et Morel.

M.Gosse a été l’un des rédacteurs du Miroir des spectacles, etc.(1821), et ensuite de la Pandore ; il est l’auteur de la Notice sur la vie et les ouvrages du critique Geoffroy, en tête du Cours de littérature dramatique de ce dernier.

GOSSE DE STERLAY, chef de bataillon au corps royal de l’artillerie.

— Mémoire sur les moyens de chauffer l’intérieur des édifices et d’y renouveler l’air, appliqués principalement aux salles de spectacle. (Extr. des Ann. de l’industrie). Paris, Bachelier, 18SO, in-8 de 32 pag.

GOSSEAUME, docteur en médecine, membre et archiviste de l’Acad. de Rouen.

— Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Ronen, depuis sa fondation en 1744 jusqu’à l’époque de sa restauration, le 20 juin 1803 ; précédé de l’Histoire de l’Académie. (Vol. I à V). Rouen, imp. de Périaux, 1814-21, 5 vol. în-8.

Le cinquième volumene va pas au-delà de 1793.

— Version nouvelle des Psaumes, avec des notes explicatives des passages les plus difficiles tirés de l’Écriture sainte, et des auteurs les plus célèbres. Paris, Méquignon-Havard ; Périsse, et Rouen, Ve Renaud ; Frère, 1826, in-18, 4 fr.

GOSSEC (François-Joseph), célèbre musicien compositeur, membre de l’Institut de France (Acad. des beaux-arts) ; né à Vergnies, village du Hainaut, le 17 janvier 1733, mort à Passy, le 16 février 1829.

M. Gossec a participé aux Princines élémentaires de musique (1800, 2.vol. in-fol.) et à la Méthode de chant (1814, in-4), deux ouvrages publ. par le Conservatoire.

GOSSELIN (Ch.-Rob.), né à Folie, près Caen, vers 1740, mort à Maurecourt, le 26 septembre 1820.

— Antiquité (l’) dévoilée au moyen de la Genèse, source et origine de la Mythologie et de tous les cultes religieux. Paris, Egron, 1807, in-8. — IVe édit., augmentée de la Chronologie de la Genèse et de la Théogonie d’Hésiode, expliquée par la Genèse ; accompagnée de deux gravures représentant les hémisphères célestes, australe et boréale. Paris, le même, 1817, in-8, 3fr. 50c.

La première édition est anonyme. La seconde ne porte pour titre que l’Antiquité dévoilée au moyen de la Genèse.

— * Plan d’éducation, en réponse aux Académies de Marseille et de Châlons. Amsterdam, 1785, in-8.

— * Réflexions d’on citoyen adressées aux notables, sur la question proposée par un grand roi (Frédéric II) : En quoi consiste le bonheur des peuples, et d’où vient la misère, et des moyens d’y remédier ? Paris, 1787, in-8.

L’Annuaire nécrologique de M. Mahul, ann. 1820, donne la liste de neuf ouvrages manuscrits, la plupart religieux, que ce modeste écrivain a laissés ; ils sont intitulés : 1o Réflexions critiques sur les OEuvres de J.-J. Rousseau.; 2o Conférence entre un conventionnel et un catboliphile ; 3o Lettre à un ami touchant le règne intermédiaire du Messie ; 4o Traduction du livre de Job ; 5o Traduction du Cantique des Cantiques de Salomon, précédée du psaume 44 ; 6o Traduction de l’Ecclésiaste, d’après la Vulgate, corrigée sur le texte, 7o Recueil de lettres à un ami, contenant une Explication abrégée de l’Apocalypse, et une Réfutationd u système des nouveaux millénaires ; 8o Projet adressé à l’empereur de Russie, en 1818, touchant la réunion de l’église grecque à l’église latine ; 9o Mémoire sur le magnétisme animal. Nous ajouterons à cette liste un travail sur Hésiode, où l’auteur prétend combattre Dupuis. Selon Gosselin, les vérités et les faits de l’histoire sacrée sont défigurés par les traditions du paganisme, et ces mêmes traditions militent en faveur des livres saints.

Cet auteur avait composé sur le mariage un écrit que des gens estimables l’ont engagé à supprimer, et il a suivi leur conseil.

GOSSELIN, traducteur.

Nous connaissons de lui les deux traductions suivantes, qui sont anonymes : Histoire de Rasselas, prince d’Abyssinie, etc. (1820). Voyez Johnson (Samuel). —.Journaux des sièges entrepris par les alliés en Espagne, pendant les années 1811 et 1812, etc. trad. de l’angl. (1821). Voyez Jones (J.-T.).

GOSSELIN (l’abbé). Voy. Fénélon.