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Harpe, etc ; Nous avons adopté cette méthode, afin de n’être pas conduit à défigurer les noms propres. Les noms composés sont placés sous la lettre initiale du premier. Si nous nous sommes quelquefois écarté de cette méthode, un renvoi en prévient le lecteur.

Quant à l’indication des ouvrages anonymes qui forment la matière ; du dernier volume, nous les avons classés alphabétiquement, suivant le premier mot de leur titre. C’est dans cette même section que nous avons placé les ouvrages périodiques ainsi que les collections : Lorsqu’à l’aide du Dictionnaire de M. Barbier, dont nous avons presque toujours suivi l’opinion, ou par suite de nos recherches particulières, nous sommes parvenu à découvrir les noms des auteurs, leurs ouvrages n’en ont pas moins été placés par abréviation ; sous leur titre, parmi les anonymes, mais renvoyés de là, pour les développements à l’auteur auquel ils appartiennent.

Cet aperçu démontre que notre ouvrage n’est pas seulement un catalogué spécial des auteurs d’une époque. Résumé des Bibliographies les plus estimées, il tiendra lieu, nous osons l’espérer, de tout ce qui a été publié sur chaque spécialité de la littérature et de là typographie ; Son plan nous a paru le plus propre à, satisfaire aux besoins ou aux plaisirs du savant ; de l’homme du monde, et du libraire ; Notre ouvrage à la main, l’un pourra suivre la marche et les progrès dès sciences jusqu’à nos jours ; l’autre, choisit, avec pleine ; confiance, l’édition la plus conformé à ses ; goûts et à sa fortune, le dernier, s’instruire de la valeur vénale des livres et des circonstances qui les font rechercher.

Le lecteur connaît notre plan ; il lui reste à juger de son exécution. Si, malgré tous nos soins et les secours de nos estimables collaborateurs, nous n’avons pu éviter quelques erreurs dans cette quantité presque innombrable de noms propres, de datés et de chiffres, les érudits qui en remarqueront le plus grand nombre, seront probablement les plus indulgents, parce qu’eux seuls peuvent apprécier nôtre travail. Nous le soumettons avec confiance à la censure de ces véritables amis des lettres ; nous osons même compter assez sur leur bienveillance, pour espérer qu’ils voudront bien nous signaler directement nos fautes : nous formerons de leurs observations, que nous recevrons avec reconnaissance, ainsi que de nos renseignements tardifs une section unique et distincte, à la fin du dernier volume du Dictionnaire, sous le titre d’Additions et Corrections.