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et les indications principales de la vie de l’écrivain nous plaçons la nomenclature par ordre alphabétique de ses ouvrages, en mentionnant leurs principales éditions. Les traductions sont brièvement indiquées à l’article du traducteur, avec renvoi, pour les développements, au nom dé l’auteur original, et au titré de l’ouvrage, si l’original est anonyme. Quelques personnes nous blâmeront peut-être de n’avoir pas suivi, dans l’indication des ouvragés publiés, l’ordre chronologique de préférence à l’ordre alphabétique ; mais nous ferons observer que notre livre étant purement bibliographique, nous avons dû né rien changer à la forme que l’usage à consacrée pour les recueils de ce genre. Les écrivains étrangers dont les ouvrages ont été imprimés en France, obtiennent aussi une place dans notre Dictionnaire, et c’est à leur article que nous donnerons les différentes traductions françaises qui en ont été publiées en France ou ailleurs. Les astérisques qui précèdent les titrés des ouvrages, indiquent qu’ils sont anonymes. À un grand nombre d’ouvrages, se trouvent joints les noms des libraires-éditeurs. Les mutations de fonds de librairie, lorsqu’elles sont parvenues à notre connaissance, sont indiquées par un autre astérisque, place devant le nom du nouveau propriétaire.

Les noms précédés de la particule d’ ou de, sont placés dans notre Dictionnaire sous la lettre initiale qui la suit immédiatement : ainsi l’on cherchera Aguesseau (d’), Alembert (d’), Hozier (d’), etc. ; les noms qui commencent par de la, sont rangés sous la syllabe la ; ceux qui commencent par des et du, ont été conservés à l’initiale D ; enfin ceux qui commencent par L (article le ou la) ont été conservés à l’initiale L, et c’est là qu’on trouvera Là Fontaine, La

    M. Alex. Du Mège, membre de la Société royale des Antiquaires de France, savant auteur d’une Archéologie pyrénéenne, ouvrage très-important, couronné par l’Institut, a pu recueillir, dans ses excursions scientifiques, une foule de notes sur l’histoire littéraire de la France méridionale, dont il nous a fait l’abandon généreux.

    Nous devons aussi à M. Jouannet, de l’Académie de Bordeaux, des notices bibliograph. sûr les écrivains bordelais.

    Telles sont jusqu’à ce jour les personnes qui ont daigné nous seconder dans notre travail ; nous ne doutons nullement que son importance et l’intérêt qu’il doit inspirer à tous les vrais amis des lettres et dé la gloire de notre patrie, ne les engage à en augmenter le nombre : nous considérons comme inutile l'appel que nous pourrions leur faire. L’honneur de la France leur impose le devoir de nous aider dans l’érection de ce monument irrécusable de notre supériorité sur les nations voisines dans toutes les carrières du génie.