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ORNITHOLOGIE PARISIENNE

coordonne ces matériaux avec si peu d’art et de solidité, que le nid, presque tout à jour, est souvent détruit avant que les jeunes aient acquis assez de force pour prendre leur essor. Les grosses branches qui le supportaient sont alors pour eux un appui bien insuffisant, et qui ne les met pas toujours à l’abri des chutes qu’un vent un peu violent peut leur faire éprouver. Très-souvent la ponte commence lorsque le nid n’est qu’à moitié construit. Assez généralement, le ramier fait deux nichées ; une, dès la fin de mars, lorsqu’à cette époque les froids ne sont pas trop intenses ; l’autre vers la fin de juin. Nous avons vu l’année dernière et cette année (1865) plusieurs couples qui viennent se reproduire au jardin du Luxembourg élever encore des petits au nid du 10 au 15 septembre. Le nombre d’œufs par nichée, n’est jamais de plus de deux, et même la dernière n’en contient-elle parfois qu’un seul. Ces œufs sont oblongs, presque également obtus aux deux bouts et d’un blanc pur ou d’un blanc légèrement teinté de bleuâtre. Ils mesurent : grand diam. 0m,040 à 0m,042 ; petit diam. 0m,030 à 0m,031.

N. — P. Cependant il en reste toujours quel-