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ORNITHOLOGIE PARISIENNE

n’est pas bourbeuse, enfin ces étangs sont couverts de roseaux vigoureux et très-serrés ; toutes ces choses réunies forment un habitat admirablement approprié aux besoins des rousserolles ; aussi reviennent-elles fidèlement, chaque année, passer l’été sur ces bords chéris. P. — N.


ROUSSEROLLE EFFARVATTECALAMOHERPE ARUNDINACEA. Boie ex Gmel

Comme la précédente, cette rousserolle habite les étangs de la Glacière, seulement elle n’y est pas aussi nombreuse.

Son chant a une certaine analogie avec celui de la turdoïde, mais il est moins strident.

L’effarvatte est beaucoup plus agile que la turdoïde ; toujours en mouvement elle échappe constamment au regard de l’observateur ; elle ne sort guère des massifs de roseaux ou de joncs que pour se faire entendre ; alors elle monte au sommet d’une tige (au lieu de rester en bas comme la turdoïde) et se tient à découvert pendant les quelques instants que dure sa chanson.

P. — N.