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ORNITHOLOGIE PARISIENNE

ment quelquefois une couronne vers le gros bout. Ces œufs sont légèrement piriformes et souvent oblongs ; plusieurs seraient confondus facilement avec des œufs de moineau, dont ils ne diffèrent souvent que par leurs taches plus larges et une couleur plus foncée et plus bleuâtre. Leur grand diamètre varie de 0m 020 à 0m 023, et le petit de 0m 017 à 0m 019. »

J’ajouterai que ce nid est toujours placé au centre des touffes de roseaux.

En mai et juin, le mâle chante du matin au soir avec une vigueur et une persistance étonnantes.

Il se repose à peine pour prendre sa nourriture.

Son chant, composé de plusieurs strophes qu’il lance d’une voix sonore et claire avec beaucoup d’entrain, n’est pas agréable ; il ressemble au bruit que fait une crécelle ; Brehm l’a reproduit assez fidèlement de la façon suivante : « dorre, darre, darre, karre, karre, karre, kerr, kerr, kerr, keï, keï, keï, keï, karre, karre, kith ! »

Les étangs de la Glacière sont peu profonds ; les hauteurs environnantes les garantissent du vent du Nord ; leur eau, quoique stagnante,