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de chaudes amitiés, lorsqu’on a pu entrer un pen avant dans quelques âmes, on voit que l’infuence de la passion est aussi grande, plus profonde même que sous de plus brillants soleils. Ce n’est pas vainement qu’un jeune Lyonnais, mort à vingt- trois ans, écrivait : « Ah ! que Dieu doit être beau, puisque ce vase d’argile qu’il nous a donné, pour notre perte ou notre sanctification, a tant d’ineffable beauté[1]… » Seulement, tout réfléchi, je crois bien que ce n’est pas pour notre sanctification[2].

1872-1874.

  1. Joseph Pagnon, Lettres et fragments, 1869.
  2. Depuis que ces pages ont été écrites, il a paru quelques romans d’auteurs lyonnais. L’espace nous force à n’en citer que deux : Les Canuts, de MM. E. et J. Vingtrinier, peinture curieuse et très cherchée du Lyon de 1831-1834 ; et un Mariage lyonnais, de M. Coste-Labaume, spirituelle et vive étude de physionomies lyonnaises sous le second Empire.