Cependant ici, il a été impossible à l’auteur de la présente notice, de découvrir dans les nombreuses listes de marques de potiers publiées jusqu’ici, rien qui reproduisit la marque oem[1].
Les ornements en relief que l’on trouve sur les vases de terre dite sigillée, affectent parfois la forme des feuilles du lierre[2] ; cette ressemblance est sans doute l’origine de la qualification de vasa hederata[3], que Muret[4] attribue erronément à des vases faits en racine de lierre ; car on a des exemples de lances ou pateræ hederatæ en métal[5].
Les reliefs obtenus à l’aide d’un moule ou d’une empreinte sont plus estimés que les reliefs en feuillages[6]. Ces derniers appartiennent à la catégorie de ceux dont parle M. de Caumont[7] : « les bords de certains vases sont ornés de feuilles, dont quelques-unes à peine saillantes, ont été formées avec le pinceau, au moyen d’une goutte du liquide qui tenait en dissolution la matière de la couverte. »
Quant au vernis lui-même, il s’obtenait par immersion dans le liquide où il était en suspension[8] et où on le plongeait sans doute, quand les reliefs tracés à la barbotine étaient séchés.
- ↑ Voici seulement quelques marques ayant de la ressemblance avec celle-là : OFMSCVI, OMEV, OMEL (Ann. Soc. archéol. de Namur.) Le livre tout récent de Pfoerner, Inscriptiones terræ coctæ vasum que je n’ai pas sous les yeux, fournira sans doute d’autres points de comparaison.
- ↑ Bull. Acad. roy. de Belg., XIX, 2°, p. 401 ; de Caylus, VII, pl. LXXV, fig. 2.
- ↑ Ann. soc. archéol. Namur, VII. p. 416 ; v. aussi Hagemans, p. 417.
- ↑ Des festins, p. 136.
- ↑ Trebell. Poll., in Claud. Goth., XVII. V. aussi les lances pampinatæ, qualification analogue, dans Bulengerius, de conviviis, p. 364.
- ↑ Hagemans, p. 417 ; Brongniart, I, p. 425.
- ↑ Cours d’antiquités monum., II, p. 199. et Atlas, pl. XXIV, fig. 3 et 4. V. aussi un passage de Brongniart, I, p. 425, reproduit par M. Hagemans, p. 417.
- ↑ Brongniart, I, p. 423.