Page:Publications de la société d'archéologie dans le duché de Limbourg, volume 1 , 1864.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

À PROPOS DES FRAGMENTS DE VASES TROUVÉS À WITTEM.
Séparateur


En lisant la première livraison des publications de la Société d’Archéologie du duché de Limbourg, publication et société qui paraissent être appelées à un grand succès, j’ai remarqué entre autres un article signé par M. J. van der Maelen.

Il serait à désirer, que tous ceux qui possèdent des objets antiques, trouvés dans le pays, imitassent l’exemple donné par cet archéologue. En effet, si chacun signalait aux diverses sociétés locales les découvertes, vieilles ou récentes, si insignifiantes même qu’elles puissent paraître, venues à sa connaissance, ou dont les produits sont en sa possession, on aurait bientôt une foule de documents précieux, pour compléter et parfaire la carte archéologique de l’ancienne Belgique.

C’est ce que prouve du reste M. J. van der Maelen, lorsqu’il dit dans la dernière phrase de son article : « J’ajouterai seulement que M. Schayes, dans sa statistique archéologique des Pays-Bas, ne mentionne aucuns restes antiques trouvés à Willem ; l’indication marquée sur ma carte archéologique de la Belgique se rapporte aux seuls fragments, dont la description fait le sujet de cet article. »

On le voit, si au lieu de tomber entre des mains aussi intelligentes, ces débris étaient venus entre celles d’un indifférent, qui les eut laissés dans l’oubli, un document précieux eût été perdu.

Il est du reste inutile d’insister sur l’importance de pareilles communications : chacun en comprendra l’intérêt.