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ΜΑΘΗΜΑΤΙΚΗΣ ΣΥΝΤΑΞΕΟΣ ΒΙΒΛΙΟΝ Α.

à ce mouvement, c’est, dans les plans, le cercle, et, dans les solides, la sphère ; c’est qu’enfin, de toutes les figures différentes, mais isopérimètres, les plus grandes sont celles qui ont le plus d’angles. Ainsi, le cercle est le plus grand des plans ; la sphère, le plus grand des solides ; et le ciel, le plus grand des corps.

Ce n’est pas tout : des raisons physiques viennent encore à l’appui de cette opinion. De tous les corps, l’air est celui dont les parties sont les plus subtiles et les plus semblables (a). Or, les surfaces des corps composés de parties semblables, ont aussi leurs parties semblables ; et les seules surfaces dont les parties soient semblables, sont la circulaire parmi les plans, et la sphérique parmi les solides ; donc, puisque l’air n’est pas plan, mais solide, il s’ensuit qu’il ne peut être que sphérique. Et, pareillement, la nature a composé tous les corps terrestres et corruptibles de figures rondes, mais dont les parties ne sont point semblables, et les corps divins et aériens, de molécules sphériques et semblables. Or, si les étoiles étoient planes et comme des disques, elles ne paroîtroient pas à ceux qui les regardent en même temps de différens lieux de la terre, avoir la figure ronde. Il est donc à présumer que l’atmosphère où elles sont plongées, étant par-tout de nature semblable, est par conséquent de forme sphéroïdale ; et que, par une suite de ce que ses parties sont semblables entr’elles, elle se meut circulairement et uniformément.

δὲ τερεῶν, τὸ σφαιρικὸν ὡσαύτως δ’ ὅτι, τῶν ἴσην περίμετρον ἐχόντων σχημάτων διαφύρων ἐπειδὴ μείζονά ἐστι τὰ πολυγωνιώτερα, τῶν μὲν ἐπιπέδων ὁ κύκλος γίνεταιν μείζων, τῶν δὲ στερεῶν ἡ σφαίρα, μείζων δὲ καὶ οὐρανὸς τῶν ἄλλων σωμάτων.

Οὐ μὴν ἀλλὰ καὶ ἀπὸ φυσικῶν τινῶν ἐστὶν ὁρμηθῆναι πρὸς τὴν τοιαύτην ἐπιβολήν· οἶον ὅτι τῶν σωμάτων πάντων λεπτομιρεστερος καὶ ὁμοιομερέστερός ἐστιν ὁ αἰθὴρ, τῶν δὲ ὁμοιομερῶν ὁμοιομερεῖς αἱ ἐπιφάνειαι· ὁμοιομερεῖς δὲ ἐπιφάνειαι μόναι, ἢ το κυκλοτερὴς ἐν τοῖς ἐπιπέδοις, καὶ ἐν τοῖς στερεοῖς ἡ σφαιρική· τοῦ δὲ αἰθέρος μὴ ὄντος ἐπιπέδου ἀλλὰ στερεοῦ, καταλείπεται αὐτὸν εἶναι σφαιροειδῆ· καὶ ὁμοίως, ὅτι ἡ φύσις τὰ σώματα πάντα, τὰ μὲν ἐπίγεια καὶ φθαρτὰ ὅλως ἐκ περιφερῶν, ἀνομοιομερῶν μέντοι, σχημάτων συνεστήσατο, τὰ δ’ ἐν τῷ αἰθέρι καὶ θεῖα πάντα πάλιν ἐξ ὁμοιομερῶν καὶ σφαιρικῶν· ἐπείπερ ἐπίπεδα ὄντα, ἢ δισκοειδῆ, οὐκ ἂν πᾶσι τοῖς ἐκ διαφόρων τῆς γῆς τόπων ὑπὸ τὸν αὐτὸν χρόνον ὀρῶσι κυκλικὸν ἐνεφαίνετο σχῆμα· διὰ τοῦτο δὲ εὔλογον εἶναι καὶ τὸν περιέχοντα αὐτὰ αἰθέρα, τῆς ὁμοίας ὄντα φύσεως, σφαιροειδῆ τε εἶναι, καὶ διὰ τὴν ὁμοιομέρειαν ἐγκυκλίως τε φέρεσθαι καὶ ὁμαλῶς.