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ΜΑΘΗΜΑΤΙΚΗΣ ΣΥΝΤΑΞΕΩΣ ΒΙΒΛΙΟΝ Α.

et assidu dans les mêmes travaux, l’autre de ses progrès dans la découverte des régies à suivre. Voilà pourquoi nous avons jugé convenable de conformer tellement nos opérations aux principes, que nous ne perdions jamais de vue, pas même dans les moindres choses, ce qui peut contribuer à la beauté de l’ordre et de la méthode et d’employer la plus grande partie de nos méditations la recherche de ces principes si beaux et si nombreux, de ceux surtout qui composent la science mathématique.

En effet, Aristote divise très-bien les sciences spéculatives en trois principaux genres, celui de la physique, celui des mathématiques, et celui des choses divines. Car tout ce qui existe, consistant dans la matière, la forme et le mouvement, quoiqu’aucune de ces trois choses ne puisse être vue, mais seulement conçue séparée des autres, dans son sujet, si l’on cherche particulièrement la cause première du mouvement primitif de l’univers, on trouvera que c’est Dieu invisible et immuable ; et sa forme, genre qui est l’objet de la science des choses divines, ne doit être cherchée qu’au-dessus du monde matériel, parce que nous n’en connoissons que l’action seule absolument distincte de tout ce qui tombe sous nos sens. Mais la forme qui embrasse la qualité matérielle et toujours variable, comme la blancheur, la chaleur, la doucheur, la mollesse, et autres de ce genre, s’appellera physique, la substance en étant comprise généralement parmi celles qui sont corruptibles et sublunaires. Quant à la forme expresse de la qualité, dans les espèces et les mouvemens trajectoires, la figure, la quantité, la grandeur, le lieu, le temps, et autres choses semblables, comme ce genre, est l’objet de nos recherches

τοῖς θεωρήμασι προκοπῆς παραγίγνεσθαι. Ενθεν ἡγησάμεθα προοήκειν ἑαυτοῖς τὰς μὲν πράξεις, ἐν ταῖς αὐτῶν τῶν φαντασιῶν ἐπιβολαῖς, ῥυθμίζειν, ὅπως μηδ’ ἐν τοῖς τυχοῦσιν ἐπιλανθανώμεθα τῆς πρὸς τὴν καλὴν καὶ εὔτακτον κατάστασιν ἐπισκέψεως, τῇ δὲ σχολῇ χαρίζσθαι τὸ πλεῖστον, εἰς τὴν τῶν θεωρημάτων, πολλῶν καὶ καλῶν ὄντων, διδασκαλίαν, ἐξαιρέτως δὲ εἰς τὴν τῶν ἰδίως καλουμένων μαθηματικῶν.

Καὶ γὰρ αὖ καὶ τὸ θεωρητικὸν ὁ Ἀριστοτέλης πάνυ ἐμμελῶς εἰς τρία τὰ πρῶτα γένη διαιρεῖ, τό τε φυσικὸν, καὶ τὸ μαθηματικὸν, καὶ τὸ θεολογικόν. Πάντων γὰρ τῶν ὄντων τὴν ὕπαρξιν ἐχόντων ἔκ τε ὕλης, καὶ εἴδους, καὶ κινήσεως, χωορὶς μὲν ἑκάστου τούτων κατὰ τὸ ὑποκείμενον θεωρεῖσθαι μὴ δυναμένου, νοεῖσθαι δὲ μόνον, καὶ ἄνευ τῶν λοιπῶν, τὸ μὲν τῆς τῶν ὅλων πρώτης κανίσεως πρῶτον αἴτιον, εἴ τις κατὰ τὸ ἁπλοῦν ἐλαμβάνοι, θεὸν ἀόρατον καὶ ἀκίνητον ἂν ἡγήσαιτο, καὶ τὸ τούτου ζητητέον εἶδος, θιολογικὸν, ἄνω που περὶ τὰ μετεωρότατα τοῦ κόσμου τῆς τοιαύτης ἐνοργείας νοηθείσης ἂν μόνον, καὶ καθάπαξ κεχωρισμένης τῶν αἰσθητῶν οὐσεῶν. Τὸ δὲ τῆς ὑλικῆς καὶ ᾀεὶ κινουμένης ποιότητος διερευνητικὸν εἴδος, περί τε τὸ λευκὸν, καὶ το θερμὸν, καὶ τὸ γλυκὺ καὶ τὸ ἀπαλὸν, καὶ τὰ τοιαῦτα καταγιγνόμενον, φυσικὸν ἂν καλέσεις, τῆς τοιαύτης οὐσίας, ἐν τοῖς φθαρτοῖς, ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ, καὶ ὑποκάτω τῆς σεληνιακῆς σφαίρας, ἀναστρεφομόνης. Τὸ δὲ τῆς, κατὰ τὰ εἴδη καὶ τὰς μεταβατικὰς κινήσεις, ποιότητος ἐμφαανιστικὸν εἶδος, σχήματός