Page:Psichari - Terres de soleil et de sommeil (1917).djvu/33

Cette page n’a pas encore été corrigée
xxiii

rend meilleurs ; elle nous exalte, et nous élève au-dessus de nous-mêmes, dans une tension de l’âme où le rêve et l’action se pénètrent. J’ai voulu donner les raisons de mon trouble, lorsque vous me conduisîtes parmi ces landes, ces rochers, et ces plaines lumineuses.

Elle dort là-bas, éternellement, comme une nymphe inviolée dans son fleuve de clarté. Je serais trop heureux si je pouvais ressusciter pour vous quelques-unes de ses images, quelques-uns de ses tableaux que nous avons vécus et que nous avons tant aimés.

Maréchal des logis Psichari.

Paris, le 17 février 1908.