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ÉPILOGUE

Depuis trois semaines, je suis à Paris. De ma fenêtre, rue Chaptal, je vois le petit jardin qui me rappelle toute mon enfance et mon adolescence d’hier. Il fait froid. Il semble que les lilas légers et le lierre âgé se crispent sous le givre, et des rafales, en efforts haletants, font rage parmi les hautes parois des maisons. Une lumière rare filtre du ciel qu’on ne voit plus, froid sent la misère, la grande débâcle, l’aigre misère, le trottoir. J’ai retrouvé mes livres, qui s’ouvrent encore à la page souvent lue, et mon fauteuil à la même place et cette belle rangée d’in-octavos qui préside au-dessus de mon lit à mon sommeil. J’ai retrouvé