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terres de soleil et de sommeil

Aucune grâce, aucune douceur dans ce paysage compliqué où les motifs abondent, mais qui fait froid au cœur et nous force à nous replier sur nous-mêmes. Brusquement, parmi ces montagnes, c’est une apparition de vie sauvage et primitive ; on est rejeté, non plus dans le souvenir de l’histoire, mais dans la mémoire obscure de la préhistoire, alors que les mondes s’organisaient et qu’un peu de vie apparaissait sur la terre. On est très loin, infiniment loin, et l’on rêve de violences animales, dans la liberté première reconquise.