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XIII
préface.

« commencé dans l’ardeur de la vingt-sixième année et achevé sous la tente saharienne, pendant les heures d’un magnifique exil », nous montre l’auteur au service de la France, poursuivant une route qui devait le conduire vers de plus pures grandeurs — il le sent — mais encore « sans défense contre le mal, sans protection contre les sophismes et les piperies du monde,… poursuivi par d’obscurs remords », et ne pouvant se résoudre à borner la vie aux formes qui passent, « à ce que la Vérité et la Pureté ne soient que des mots sans nul soutien ».

C’est un nouveau progrès.

La troisième et dernière étape est marquée par le Voyage du Centurion, — voyage douloureux et magnifique qui de l’honneur national et du sentiment de la grandeur militaire conduit Ernest Psichari aux frontières du Christianisme. Lui « qui dans son pays n’a jamais entendu parler que