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terres de soleil et de sommeil

correspond pas, par contre, à ce que nous savons des villes Nord-Africaines.

L’’Histoire des Perses nous présente un beau tableau de l’âme iranienne primitive, de sa haute moralité, en même temps qu’elle nous montre les points par où elle diffère de l’âme hébraïque ou sémitique.

« Les Iraniens, dit-il, ont aimé et vanté le travail pour lui-même, tandis que les races sémitiques n’ont jamais accepté la contention d’esprit et de corps que comme la vengeance la plus terrible dont le ciel ait pu s’aviser pour châtier les crimes des humains. Mais les Iraniens ne concevaient l’activité humaine que dans des emplois épurés propres à conserver la moralité de ceux qui s’y livraient. » C’est une observation que nous avons déjà faite à Binder et qui caractérise la race foulbé, qui la différencie des races sémitiques. « Beaucoup de métiers, dit M. de Gobineau, étaient à l’avance déclarés impurs et partant impossibles…… »

Jamais préoccupation semblable n’a existé dans les sociétés sémitiques, sémitisées on