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terres de soleil et de sommeil

XV

Dors là-bas, petit Baya, dont le sourire fut doux, aux longues routes d’Afrique, petite âme animale, emplie d’ombre comme les vallées de la Sangha, que tu ne reverras plus. Dors, petit ami que je n’attendais pas, et qui m’a surpris comme une belle contrée que l’on découvre.

Dors là-bas, sur la terre des Moundangs, sous le grand nété de Zâlé. Sur le mystère ami de ton être, s’est abattu le mystère plus sombre de la mort.

Maintenant, que la paix des grandes plaines dorées descende en toi, la grande paix, sur la la terre des Moundangs, là-bas !…