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rissent des plus nobles rêves ! Lui, il veut la vérité avec violence. Il est saisi par la noble ivresse de l’intelligence, et cette fièvre d’esprit le travaille, d’aller à la véritable raison, à cette assurance très sereine de la raison bien assise. Il demande d’abord que Jésus-Christ soit vraiment le verbe de Dieu, que l’Église soit de toute certitude la gardienne infaillible de la vérité, que Marie soit en toute réalité la reine du ciel. Et telle est sa première exigence avant que de considérer cette vocation et merveilleuse élection de la France. Jamais le ciel d’Afrique, jamais ce sol militaire ne conseilleront la lâcheté ni la prudence. Ils sont l’exaltation de la certitude, la glorification de l’Absolu. Et c’est la leçon même que peut donner à un passant la voix impérieuse de la mosquée : « Ô Infidèles ! vous avez votre religion et moi la mienne, et je n’adorerai point ce que vous adorez. »