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jeux du soleil sur la haute paroi de l’Adrar, il s’arrête, respire fortement, et constate l’éphémère envahissement de la couleur, succédant à l’incolore domination du soleil. Voici les rocs rouges, les palmes vertes intensément, les sables ocrés de la batha. Et seules, chargées de poussière et de siècles, les pierres du Ksar demeurent dans l’indistincte grisaille. C’est le soir, où chaque minute compte, où chaque seconde rend un son que l’on voudrait éterniser. L’homme est en plein contact avec le monde, il est comme un gong où le temps frappe à petits coups et les ondes du métal s’élargissent, et s’amplifient, selon des lois mathématiques.

Déjà plus fort, pénétré d’harmonies sereines, Maxence s’enfonce dans une des venelles qui s’offrent à sa flânerie. Au-dessus de lui, les terrasses sont ceintes d’épines toutes dressées à la même hau-