Impôts de consommation : sels, tabacs, vins, bières, eaux-de-vie, sucres, viande, etc. ;
Enregistrement, timbre ;
Impôt sur les maisons, portes et fenêtres ;
Impôt somptuaire, impôt mobilier ou contribution locative ;
Patentes, licences ;
Douanes et octrois ;
Passe-ports et ports d’armes.
J’en oublie, mais peu importe. Prenons cette liste. Ce n’est pas à la science économique de se mettre en frais d’invention pour découvrir de nouveaux impôts.
Impôts de consommation. — Puisque tout impôt se résout en une taxe de consommation, et toute taxe de consommation en une capitation, il faut conclure, ainsi que nous l’avons fait précédemment, que ce serait hypocrisie pure de la part du gouvernement de supprimer les droits sur le sel, les vins, la viande, etc., de tout temps impopulaires, et de les remplacer par d’autres tels que : impôt sur les bâtiments, droits d’enregistrement et de timbre, patentes, taxes de luxe, etc., dont le peuple, ignorant, se soucie beaucoup moins. Il faut aborder de front la difficulté et taxer tout ce qui peut être consommé, seul moyen d’alléger, par l’éparpillement de la charge, cette espèce d’impôt.
En deux mots nous maintiendrons, sauf les dégrèvements à opérer, bien entendu, toutes les taxes de consommation établies. — Il n’y a pas de droits sur