semble un parcours d’environ 2,807 kilomètres. La dépense qu’ils auront coûtée, en moyenne, est d’environ 124,000 fr. par kilomètre : ce qui fait pour le tout un capital d’à peu près 350 millions, dont l’intérêt, à 5 0/0 seulement, serait de 17,500,000 fr., et dont le produit net est à peu près zéro.
On a conclu de ce fait, et fort judicieusement à notre avis, que les canaux ne peuvent, financièrement, être traités comme des entreprises particulières, qui doivent toujours, à peine de ruine et suicide, donner intérêt et dividende ; que sous ce rapport, les canaux sont pour des actionnaires des entreprises médiocres, sinon tout à fait mauvaises ; qu’ils doivent rester à la charge de l’État, être affranchis par conséquent de tout tarif, et que leur produit doit se trouver dans les résultats généraux de la circulation.
Il existe encore d’autres Sociétés de canaux dont les titres ne sont pas l’objet de négociations importantes. La plupart de ceux que nous venons d’énumérer ne figurent même pas au bulletin de la Bourse.
Nous nous bornerons donc, afin de compléter cet inventaire, à donner la nomenclature de ces canaux, avec l’indication de leurs parcours :
Navigation | de l’Isle | 144,969 mètres |
Canalisation | de la Dopt | 80,000 |
de l’Aa | 28,315 | |
de la Colme | 24,785 | |
du Loing | 56,553 | |
de la Dive | 40,011 | |
de la Haute-Seine | 43,729 | |
de la Drôme | 37,000 | |
de Loyon | 60,000 | |
Canal | de Grave | 9,200 |
d’Orléans | 77,304 | |
de Lunel | 10,000 | |
de Roubaix | 13,346 | |
de Saint-Quentin | 51,289 | |
de Deule et Lys | 116,784 | |
des Étangs | 45,410 | |
de Luçon | 15,230 |