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en résultat le règne, moins les fatigues et les périls de la conquête. Que vous faut-il de plus? Et pourquoi toute cette colère ? Lorsque, résumant en deux mots, réunis par une disjonctive, la théorie du mariage et la destinée de la femme, j’ai prononcé, contre certaines tendances de notre époque, et par forme de conclusion, cette énergique parole : courtisane ou ménagère, vous n’aviez réellement qu’à applaudir. Lorsque ensuite, dans mon indignation croissante, j’ai ajouté cette formule imprécatoire : plutôt la réclusion que cette prétendue émancipation pour la femme! vous deviez, si vous eussiez eu le moindre respect de votre sexe, me reprendre et dire, comme aurait fait Lucrèce : PLUTÔT LA MORT ! Lorsqu’enfin, décidé à venger la pudeur publique des outrages de quelques émancipées, je les ai appelées des impures que le péché a rendues folles, vous n’aviez qu’à vous taire, et ne pas donner au public sujet de penser que la qualification était pour vous.

Au lieu de cette conduite, la seule qui convient à d’honnêtes femmes, il vous a plu, soutenues par les encouragements de quelques castrats littéraires, de relever le défi; ce qu’il y a de plus curieux, vous vous posez en calomniées : « nous