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DANS LES TEMPS MODERNES.

Facultés intellectuelles. — J’ai dit que si l’homme avait plus de puissance nerveuse et musculaire que la femme, en vertu de l’unité de l’être, de la solidarité et de l’harmonie des facultés, il devait avoir aussi plus de puissance intellectuelle. Mais, par la même raison, je devais ajouter et j’ai ajouté que l’intelligence chez la femme devait se distinguer, comme le corps, par des qualités spéciales, formant complément et contre-poids à celles de l’homme. Rien de plus logique, de plus équitable en même temps, rien de moins menaçant pour le droit des femmes que cette induction du physique à l’intellectuel, que cependant il convenait d’appuyer de faits.

Des faits, je vous en ai cité de toute sorte ; mais comme il vous a plu de n’y voir que des sarcasmes à votre adresse personnelle, vous les avez déclarés non avenus. Il faut pourtant, mesdames, que nous partions d’un principe, si nous voulons que le public qui nous lit nous entende. Est-ce de vous qu’il s’agit, ou de votre sexe ? Évidemment c’est de votre sexe, au nom duquel vous protestez, et que vous dites tyrannisé, dégradé par le mien. Laissons donc de côté ce qui peut vous être particulièrement désagréable dans