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lanstériens, dans toute cette bohème artistique et littéraire, les mêmes tendances, le même esprit, la même dépravation que chez les gnostiques.

Poussant l’examen dans le dernier détail, j’ai démontré, par d’illustres exemples, que la femme qui s’éloigne de son sexe, non-seulement perd les grâces que la nature lui a données, sans acquérir les nôtres, mais retombe à l’état de femelle, bavarde, impudique, paresseuse, sale, perfide, agent de débauche, empoisonneuse publique, une Locuste, une peste pour sa famille et la société.

J’ai dit cela et je le redis : j’ai donc accusé, et j’accuse de la corruption contemporaine, de la décadence française, et d’une partie de l’Europe, entre autres causes, les idées mises en circulation sur la femme.

Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale.

Sans une disparité radicale d’attributions, il n’y a ni famille ni mariage.

Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage.

Le cœur de l’homme doit être plein de la volupté