Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.
IV
PRÉFACE.

hardi agresseur une campagne dont Proudhon lui-même ne fut pas le dernier à apprécier le plan aussi bien que l’exécution. Mme J. d’H***, pour sa part, se distingua par l’abondance de ses productions.

Proudhon songeait à un retour offensif. Qu’était-ce, après tout, sa vie, sinon une longue série de batailles ! Il groupait ses matériaux et fourbissait ses armes. Menant, selon son habitude, plusieurs œuvres de front, il consacrait le gros de son temps à la plus pressée ; puis, dans ses heures de loisir, de promenades, il méditait aux publications qu’il réservait pour l’avenir. Cette pensée ardente, en perpétuelle ébullition, ne se reposait jamais. Seulement, comme une mémoire d’homme n’aurait pas suffi à retenir et à classer une foule d’arguments trouvés et acquis au débat, Proudhon prenait des notes, jalonnait la voie de ses déductions, fixait ses points de repère.