dans la proportion de 3 à 2. L’infériorité de cette dernière était par conséquent irrémédiable.
La formule du célèbre écrivain devait forcément déplaire à toute une moitié du public. Aussi les réfutations ne se firent-elles pas attendre. Des articles de journaux, des brochures, des livres entiers, élaborés par des auteurs qui se croyaient lésés dans les droits imprescriptibles de leur sexe, ne tardèrent pas à se produire sur une grande échelle. On les envoyait au fur et à mesure de leur publication à Proudhon qui, de son côté, en prenait connaissance et les rangeait ensuite par ordre de date, dans un dossier affecté à la cause.
Parmi les polémistes féminins apparurent au premier rang deux écrivains, Mmes J d’H*** et J. L***. Celle-ci surtout, douée d’une rare élévation d’esprit et d’un remarquable talent de style, entreprit contre le