avait abaissement du sujet, et que le rôle de l’artiste, ayant pour but d’exciter en nous la sensibilité morale, les sentiments de dignité et de délicatesse, par la vision de l’idéal, était un rôle auxiliaire. C’est par là, avons-nous ajouté dans ce chapitre, que l’artiste est appelé à concourir à la création du monde social, continuation du monde naturel. Ajoutons que le beau et le sublime ou l’idéal ne se voient pas seulement dans la forme extérieure de l’être ; il existe aussi dans l’esprit et les mœurs. Partout il est identique à lui-même et adéquat.
Je définis donc l’art : Une représentation idéaliste de la, nature et de nous-mêmes, en vue du perfectionnement physique et moral de notre espèce.
La revue que nous allons faire des principales manifestations de l’art démontrera la justesse de cette définition, donnée par la théorie.