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qu’ils continuent de proscrire sous le nom de fédéralisme, que ne s’en soucièrent en 93 leurs aïeux. Ce qu’il leur faut, c’est, selon la diversité des tempéraments et l’énergie des ambitions, aux uns la monarchie à centralisation et à bascule, d’après les idées de Syeyès et de M. Guizot ; aux autres un empire prétorien renouvelé de César et de Napoléon ; à celui-ci une dictature, à celui-là un califat. Car nous ne devons pas oublier le cas où, la septième tête de la bête étant coupée, la monarchie resterait sans représentant dynastique, proie offerte au plus populaire, ou, comme disait Danton, au plus scélérat. Ainsi le veut l’unité : Le roi mort, vive le roi !



CHAPITRE VII.


La Papauté et les Sectes religieuses.


Répéterai-je ce que j’ai écrit ailleurs à propos de la Papauté et du pouvoir temporel, que cette question, devenue une pierre d’achoppement dans le système de l’unité, n’existe même pas dans celui de la fédération ?


Partons d’un principe. L’Italie régénérée admettra, je suppose, la liberté des cultes, sauf bien entendu la soumis-