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« Mère de toutes les fornications et abominations de la terre. » Et c’est en même temps son supplice, comme l’atteste Juvénal :

______________ . . . . . .Sævior armis
Luxuria incubuit, victumque ulciscitur orbem.

Ainsi l’induction est confirmée par l’expérience : la négation du mariage aboutit à la confusion des sexes, c’est l’affirmation de la sodomie.

Et comme la désuétude du mariage a pour causes : 1o l’inintelligence du sacrement, resté à l’état de symbole ; 2o une surexcitation de l’idéalisme érotique, favorisée par le développement des lettres et des arts ; 3o les gênes de l’existence dans une société livrée au luxe et à l’agiotage, dépourvue de balance dans son économie, d’équilibre dans ses pouvoirs, de sincérité dans sa raison ; il s’ensuit que toute nation en qui la Justice, à ces points de vue divers, a défailli, est une nation que dévore la gangrène sodomitique, une congrégation de pédérastes.

Le communisme, ce prétendu antidote de l’inégalité, que Platon oppose à la tyrannie et à la licence comme la véritable forme de la république ; le communisme, je puis le dire maintenant sans passer pour calomniateur, contient dans son principe les mêmes infamies. Par sa négation de la personnalité, de la propriété, de la famille, par son esprit d’église et son dédain de la Justice, il tend à la confusion des sexes ; comme ses contraires, il est, au point de vue des relations amoureuses, fatalement pédérastique.

Les faits prouvent la vérité de ces assertions. La fin lamentable des Romains, des Grecs, des anciens Orientaux, en dit assez ; quant aux faiseurs d’utopies, la promiscuité platonique, l’omnigamie de Fourier, l’androgynie sacerdotale des saint-simoniens, les débauches secrètes qui de tout temps illustrèrent les communautés religieu-