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alphabet du travailleur.

A. Barre ou Levier (pieu, tige, colonne, pal, piquet) ;

B. Croc (crochet, agrafe, clef, sergent, valet, ancre, tenon, harpon) ;

C. Pince (tenaille, étau, combinaison de deux crocs) ;

D. Lien (consistant originairement en une tige flexible, courbée autour de l’objet ; — fil, corde, chaîne) ;

E. Marteau (massue, maillet, pilon, fléau, meule) ;

F. Pointe (lance, pique, javelot, flèche, dard, aiguille, etc.) ;

G. Coin ;

H. Hache ;

I. Lame (couteau, ciseau, sabre, épée) ;

J. Scie (lime) ;

K. Pelle (bêche, houe, truelle, cuiller) ;

L. Pic (pioche) ;

M. Fourche (trident, râteau, peigne ; pointe double, triple, multiple) ;

N. Rampe ou plan incliné ;

O. Rouleau, donnant par sa section la roue, qui est aussi la poulie ;

P. Tuyau (tube, canal, siphon, rigole, cheminée) ;

Q. Rame et Gouvernail ;

R. Arc ou ressort ;

S. Règle ;

T. Niveau ;

U. Équerre ;

V. Compas ;

X. Pendule ou fil à plomb ;

Y. Balance ;

Z. Cercle (boucle, nœud).

XXXIV

Raisonnons un peu sur cet alphabet, qu’il est loisible à chacun de refaire à sa guise, mais auquel on trouverait peut-être moins à ajouter qu’à réduire.

L’homme ne crée rien, disent avec raison les écono-