Page:Prosper Guéranger - L'année liturgique - 1858 - Tome 1.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
37
Liturgique.


la Salutation Angélique et le Symbole des Apôtres, en la manière qui a été marquée ci-dessus pour la Prière du Matin.

On fera ensuite l’Examen de conscience, en repassant dans son esprit toutes les fautes de la journée, reconnaissant combien le péché nous rend indignes de la visite miséricordieuse du Sauveur, et prenant la ferme résolution de l’éviter à l’avenir, d’en faire pénitence et d’en fuir les occasions.

L’Examen étant terminé, on récitera le Confiteor avec une componction sincère, et on ajoutera un acte explicite de Contrition, pour lequel on pourra se servir de cette formule que nous empruntons à la Doctrine Chrétienne ou Catéchisme du Vénérable Cardinal Bellarmin :


Acte de contrition.

Mon Dieu, je suis grandement affligé de vous avoir offensé ; et je me repens de tout mon cœur de mes péchés : je les hais et les déteste au-dessus de tout autre mal, parce que, en péchant, non-seulement j’ai perdu le Paradis et mérité l’Enfer, mais bien plus encore parce que je vous ai offensé, Bonté infinie, digne d’être aimée par-dessus toutes choses ; je fais un ferme propos de ne jamais plus vous offenser à l’avenir, moyennant votre divine grâce, et de fuir l’occasion du péché.

On pourra ajouter les Actes de Foi, d’Espérance et de Charité, à la récitation desquels Benoit XIV a attaché sept ans et sept quarantaines d’indulgence pour chaque fois.


Acte de foi.

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que la sainte Église Catholique - Apostolique - Romaine m’ordonne de croire,