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XXIV
Préface

de Novembre. Chacune de ces parties renfermera un Ordinaire spécial, un Propre du Temps et un Propre des Saints.

Qu’il nous soit permis, en terminant cette préface générale, de rappeler à nos lecteurs que, dans un travail de la nature de celui-ci, l'œuvre de l'écrivain est tout entière sous la dépendance du divin Esprit qui souffle ou il veut[1], et non de l'homme auquel appartient tout au plus de planter et d’arroser[2]. Nous osons donc supplier les enfants de la sainte Église qui s’intéressent au retour des traditions antiques de la prière, de nous aider de leur suffrage auprès de Dieu, afin que notre indignité ne soit point un obstacle à l’œuvre que nous entreprenons, et que nous sentons si fort au-dessus de nos forces.

Il ne nous reste plus qu’à déclarer que nous soumettons notre œuvre, tant pour le fond que pour la forme, au souverain et infaillible jugement de la sainte Église Romaine, qui seule garde, avec les secrets de la Prière, les Paroles de la vie éternelle.

  1. Joan. iii. 8.
  2. I. Cor. iii. 6.