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ne leur appartenait point ? confondus par l’humanité, ils s’enfuiraient cacher leur poltronnerie et la faiblesse de leur misérable caractère. Vous auriez bonne grâce en venant nous prêcher la miséricorde, invoquer la Providence pour racheter vos péchés, et vous-mêmes, quelserail celui qui voudrait assumer la responsabilité de tant de crimes ?…Vous osez encore nous parler de religion… mépriser les athées… lorsque vous-mêmes ne travaillez que pour conseiller la révolte, et profiter du carnage et des pertes de vos semblables ! Encore une fois, vous êtes indignes de compter parmi les enfants de ce Dieu de paix, de conciliation universelle.

Devez-vous ignorer ce qu’ont produit ces carnages des anciens temps ? A quoi ont servi les dépouilles des vaincus : A la vanité de quelques-uns et au mépris… Magnanime Russie, puissante Angleterre, répondez ? et vous, descendants du grand Frédéric, héritiers de Charles-Quint, qu’avez-vous fait de vos gloires ? où sont vos bienfaits envers l’humanité ? Mère des premiers auteurs classique ; toi, berceau des arts, ou sont, que sont devenues les richesses de votre ancienne indépendance ? et toi, fière et opulente Espagne, montre-nous les trésors de tes possessions, jadis florissantes ?…

Travaillez, je vous en supplie, à l’amélioration des classes souffrantes, au lieu de vous occuper à